
5G en Afrique : comment Huawei prépare le terrain
27 octobre 2022Depuis Bangkok, où il a invité plusieurs officiels africains des télécoms, le géant chinois a voulu entériner une nouvelle ère de l’internet mobile dédiée à la 5G.
Le lieu choisi est surprenant et a d’ailleurs empêché certains invités de venir, faute de visa. À Bangkok, capitale de la Thaïlande, Huawei, constructeur chinois d’équipements de réseaux de télécommunications et l’un des géants de ce secteur, a convié le 24 octobre une soixantaine de partenaires africains à venir assister à une opération séduction d’envergure autour de la 5G.
5G, data, réseaux… À quoi ressemblera l’internet mobile des Africains en 2025
Quels réseaux ? Quels usages ? Quels acteurs ? De récentes études permettent de se projeter sur ce qu’offrira l’internet mobile africain dans les prochaines années. Plongée dans le futur en infographies.
Les sillons creusés, les datacenters construits et autre câbles sous-marins posés au fond des océans par les différents opérateurs télécoms et géants de l’internet ces dernières années devraient commencer à porter leurs fruits en 2025. C’est en tout cas ce qu’affirment différentes études menées par Google et l’IFC ou encore par des instituts de sondages comme PureProfile auprès d’investisseurs africains et internationaux actifs en Afrique.
Selon ces rapports, d’ici trois ans, le chiffre d’affaires de l’internet africain pourrait représenter entre 180 et 200 milliards de dollars. Et d’ici 2025, 30 milliards de cette manne devraient être réinvestis dans la maintenance et le déploiement de nouveaux réseaux, estime l’association GSMA, qui regroupe plus de 750 opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile à travers le monde.